mercredi 9 février 2011

Y A T'IL UN PILOTE DANS L'AVION ?


Pilotes de ligne. Crédit photo : Guillaume Grandin

Selon le PDG de l'équipementier américain Rockwell Collins, spécialiste dans les systèmes de communication aéronautique, les dernières innovations permettent à un pilote de rester seul dans le cockpit. Reste à savoir si les mentalités pourront suivre l'évolution technologique.

Peut-on faire confiance à l'électronique au point de lui confier des centaines de passagers ? Sans hésitation, Clayton Jones répond oui. Dans l
es colonnes des Echos ce mercredi, le patron de Rockwell Collins, numéro un mondial de l'avionique et des systèmes de communication militaires et aéronautiques, explique que la présence d'un seul pilote en cockpit, assisté de machines modernes, devrait suffire à faire voler des avions de lignes en toute sécurité, comme c'est déjà le cas pour certains avions-cargos. «C'est techniquement possible mais difficile à faire accepter», déplore-t-il.

D'après lui, les nouvelles technologies de communication et de guidage par satellite rendent la présence d'un deuxième pilote obsolète. Sa propre société travaille actuellement à la mise en place d'un nouveau système de trafic aérien de dernière génération permettant de faciliter le travail du principal pilote. De même, un partenariat avec Thales a été lancé pour objectif de donner naissance à un projet d'avionique du futur baptisé «Cockpit 3.0», complètement axé sur l'automatisation.

Changer les mentalités...

Pour rappel, l'idée avait déjà été évoquée par le PDG de Ryanair, Michael O'Leary,
en septembre dernier. Celui-ci s'était interrogé sur la nécessité de garder deux pilotes dans le cockpit : «Un pilote suffit, vraiment ! C'est l'ordinateur qui fait presque tout le travail», avait-il expliqué. Et d'ajouter qu'en cas de problème, il suffirait au pilote de tirer une sonnette d'alarme pour être immédiatement remplacé par une hôtesse entraînée à atterrir. Ces propos avait déclenché une vive émotion dans les rangs des pilotes de la compagnie qui proposaient à leur tour de remplacer le PDG par un membre stagiaire de l'équipage de cabine.

La crainte de voir se profiler des vagues de suppressions de postes, en plus de la peur des passagers, rend le débat très houleux. Le patron de Rockwell Collins assure pourtant que le changement est inéluctable: «De la même façon que nous sommes passés de trois à deux pilotes, je ne doute pas que nous passerons au pilote unique. Mais je ne sais pas quand. Cela dépendra du facteur peur, c'est-à-dire de la capacité des passagers et des compagnies à accepter cette évolution». Selon Clayton Jones, «les technologies seront certainement prêtes bien avant les mentalités». Reste aussi à convaincre les législateurs. Aujourd'hui, la réglementation internationale sur le transport de passagers oblige toujours les compagnies à garder deux pilotes dans l'avion.

Par Hayat Gazzane source Le Figaro.

mardi 1 février 2011

VENTE DU RAFALE AU BRESIL : "SUITE ET FIN"


Le Rafale du français Dassault... la malédiction continue

Pourquoi le Brésil n'a finalement pas acheté les avions Rafales...

La cause est entendue. Le refus brésilien d’acheter les avions Rafale à la France a été rendue publique la semaine dernière au Brésil. Dilma Rousseff, la présidente de la république, a officiellement annoncé que son pays avait renoncé aux avions français. La presse brésilienne, notamment l’hebdomadaire Veja du 26 janvier 2011, explique que longtemps pourtant le Rafale (malgré son prix exorbitant) était le favori des forces armées brésiliennes.
Un contrat de 36 milliards de dollars pour 36 avions de chasse.
Seulement voilà, Lula a pris la mouche contre Sarkosy.

Pourquoi ?

D’après Veja, le président français aurait secrètement encouragé Lula à développer un canal de négociation avec les iraniens au sujet du programme nucléaire.
Ce que le président Lula a fait.
Seulement voilà, au moment crucial, la France s’est désolidarisée publiquement du Brésil. Sarkosy a oublié ses engagements passés les yeux dans les yeux avec le président brésilien et a même voté les sanctions contre l’Iran, laissant le Brésil seul au milieu du gué.
Lula s’est senti trahi et il a fait passer le dossier français sous la pile.
Cette bourde aura cette fois coûté 36 milliards de dollars de recette en moins au budget national. Le cours de Dassault aviation perd lui 2.35%... Lamentable.

(Source Nouvel Observateur et le magazine Brésilien Veja)